La lampe : voir aussi la description sur cette page
Les lampes à vapeur de mercure haute pression sont composées d'un tube à décharge en quartz, enfermé dans une ampoule remplie d'azote. Le tube à décharge est pourvu de deux électrodes en tungstène à chaque extrémité, ainsi que d'une ou deux petites électrodes d'amorçage connectées aux électrodes principales via des résistances. Ce tube est rempli d'argon sous basse pression, et d'une goutte de mercure qui sera totalement vaporisée en régime normal de fonctionnement. Le mélange argon-mercure et l'emploi d'électrodes auxiliaires permet le démarrage de ces lampes à la tension du secteur en Europe. Dans d'autre pays, comme les États-Unis ou le Japon, la tension secteur n'est pas suffisamment élevée.
Le tube à décharge est localisé dans une deuxième ampoule, plus large, afin d'éviter l'oxydation des amenées de courant en molybdène. De plus, l'ampoule externe protège le tube à arc de tout contact extérieur et bloque les rayonnements UV Cancérogènes émis par la décharge. Toutes les lampes actuelles ont un revêtement fluorescent de phosphovanadate d'yttrium recouvrant la surface interne de l'ampoule externe. Ce revêtement est excité par les émissions UV de l'arc au mercure, et rayonne une lumière rouge qui, combinée au spectre du mercure, donne une lumière blanche de teinte froide.
Certaines lampes (dites à lumière mixte) ont aussi un filament de tungstène connecté en série avec le tube à décharge. Ce filament régule le courant de la lampe, ce qui fait qu'aucun autre circuit de régulation n'est nécessaire. De plus, la lumière rouge émise par incandescence améliore la teinte générale de ces lampes.