L'armoire électrique, standard et très courante que l'on trouve dans les villes et villages français :
C'est une armoire électrique souvent visible mais dont on ne prête pas attention sur la voie publique. Elle est en polyester, métallique ou en plastique. Ancrée au sol, sur un poste de transformation ou un poteau EDF.
Ensuite c'est une alimentation électrique triphasée 410V (ou 220V pour les plus anciennes) pour alimenter les lanternes et le dispositif de commande. Rares sont les installations en Monophasé 230V car moins faciles à gérer et contraignantes en puissance électrique.
Cette alimentation arrive sur un disjoncteur général, qui assure la coupure électrique en cas de défaut ou si l'on veut couper totalement l'installation.
De ce disjoncteur nous repartons sur un contacteur de puissance triphasé dont l'enclenchement est commandé par le dispositif de commande. Ce contacteur est généralement équipé d'une petite molette permettant de le mettre en marche forcée dans le cas de la maintenance de jour.
Après le contacteur nous allons vers les protections générales du réseau (afin d'éviter qu'en cas de problème sur celui-ci le contacteur soit endommagé) réalisées avec des fusibles ou des disjoncteurs.
Après le disjoncteur général un départ électrique monophasé est mis en place afin d'assurer la protection du dispositif de commande.
Le dispositif d'éclairage :
Un pied de poteau ; dans la porte de visite on y trouve un boitier plastique renfermant une barette de connexions qui réunit l'arrivée électrique et la sortie vers le mât suivant. De cette barette on repart avec 2 fils phase + neutre afin d'alimenter un disjoncteur ou un porte-fusible. On part ensuite à la lanterne.
Selon les générations, les connexions sont sur bornes fixes ou volantes (dites Ferrel) et parfois sans boitier, L'appareillage de la lampe peut se trouver aussi dans la porte de visite.
Une console murale ; un boitier étanche renferme l'alimentation électrique à laquelle est raccordée un disjoncteur ou un porte fusible duquel on repart vers la lanterne.
L'appareillage peut se situer aussi à cet endroit mais seulement avec des lanternes anciennes.
Les dispositifs de commande d'une installation :
L'interrupteur crépusculaire ou Lumandar ; Utilisé dans beaucoup d'installations il est le plus pratique à mettre en oeuvre. Ce dispositif posé sur un poteau à l'extérieur ou de style lentille avec un petit capteur traversant l'armoire afin de contrôler la luminosité extérieure. Il se pratique aussi la pose de Lumandar dans les armoires qui sont équipées dune petite fenêtre transparente, généralement afin d'éviter le vandalisme.
L'enclenchement de la cellule provoque une mise sous tension de la bobine de notre contacteur de puissance, celui-ci ferme donc ses contacts et met en service les protections du réseau qui alimentent des appareils d'éclairage.
La technologie par horloge astronomique ; De plus en plus utilisée car elle permet des règlages beaucoup plus minutieux et d'autres fonctions intéressantes comme la gestion des heures d'allumages des illuminations de monuments ou festives.
C'est un récepteur placé dans l'armoire, qui en fonction de sa localisation géographique (longitude et latitude) calcule automatiquement le lever et coucher du soleil. Un règlage particulier permet d'anticiper la mise en service ou hors tension de l'installation..
La prise en compte du décalage horaire est automatique. Ces modules permettent maintenant via le réseau GSM de communiquer avec des récepteurs mobiles afin d'informer les techniciens de l'état de l'installation.
Cette technologie est parfois couplée au système classique d'interrupteur crépusculaire en cas de panne.
Cela explique peut-être pourquoi le rues de votre localité s'allument simultanément. Et si vous faites bien attention à l'heure de coucher du soleil et à la mise en service vous pourrez calculer la différence programmée dans le module. Généralement Min+30.
L'inconvénient de cette technologie est qu'en cas de phénomènes météorologiques de type orage, le niveau d'éclairement extérieur n'est pas pris en compte donc il fera sombre un moment avant d'y voir clair.
Cas particuliers :
Le système par courant porteur (ou CPL).
Ce système est utilisé dans les grandes villes, Paris l'utilise depuis les années 50 !
Quel est le fonctionnement ?
L'armoire de commande ne comporte pas de contacteur de puissance mais seulement les protections électriques nécessaires ainsi que le dispositif de commande de l'installation (un de ceux cités plus haut).
Les mâts et coffrets sur console sont alimentés électriquement en permanence. C'est uniquement un relais à impulsion situé dans le pied de mât ou boitier de console qui effectue la mise en service du point lumineux.
On retrouve ce système dans l'habitat pour le tarif heure creuse si votre abonnement le propose. (un déclic se fait alors entendre dans votre tableau électrique, c'est ce relais à impulsion).
C'est un relais donneur d'ordre dans le réseau électrique de distribution qui effectue une impulsion, par exemple à 200Mhz et qui communique avec les relais qui sont reglés sur cette même fréquence pour donner un ordre. Différentes fréquences peuvent être données selon ce que l'on souhaite commander (illuminations de bâtiments, festives...)
L'avantage de ce dispositif est de pouvoir commander individuellement un point lumineux sur place sans avoir à allumer tout un secteur.
Le système par ondes radios :
Même principe que le courant porteur sauf que ce ne sont pas des relais à impulsion qui donnent un ordre de commande mais une onde radio reçue par une antenne souvent située en extrémité de mât qui enclenche un contact de commande.
Il existe d'autres systèmes de commande assez proches de ceux énoncés.