Rouen
Rouen dite la Ville aux cent clochers, de l'histoire de Jeanne d'Arc est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Haute-Normandie et du département de la Seine-Maritime. La ville est traversée par la Seine et trois de ses petits affluents, l’Aubette, le Robec et le Cailly. La ville de Rouen compte 116 000 habitants et son agglomération 411 000 en 2008 et sa zone d’emploi 765 000. C’est l’une des rares villes françaises à être décorée de la Légion d'honneur.
La ville est remarquable pour la diversité et la richesse de son tissu urbain : on y trouve des maisons appartenant à des époques variées, depuis le XIVe siècle jusqu’à l’époque contemporaine. Rouen est ainsi une des villes les plus hétérogènes de France du point de vue architectural : hétérogénéité des époques donc, mais aussi des matériaux (les pans de bois, mais aussi la pierre, ou le béton pour les immeubles de la reconstruction), des formes ou des couleurs. À l’opposé de certaines villes classiques comme Bordeaux ou Nancy, Rouen incarna d’ailleurs le modèle de la ville romantique, célébré par Victor Hugo dans un célèbre poème (in Les Feuilles d’automne). Cette variété aurait pu être mise à mal par les importantes destructions de la Seconde Guerre mondiale, qui entraînèrent la disparition de quartiers qui étaient parmi les plus appréciés des touristes avant-guerre. Dans l’ensemble, la reconstruction respecte pourtant les particularités de la vieille ville et, sans recourir au pastiche, tente de proposer une certaine irrégularité des tracés et des formes.
Aujourd’hui la ville conserve près de 2 000 maisons à pan de bois dont un millier ont déjà été restaurées : les rues du Gros-Horloge, Saint-Romain, Damiette ou Eau-de-Robec sont de ce point de vue tout à fait remarquables. Moins restaurés mais aussi moins fréquentés par les touristes, les quartiers Saint-Vivien ou Beauvoisine méritent également le détour.
À l’origine, la ville occupait la rive droite de la Seine. Aujourd’hui, elle inclut largement la rive gauche (quartier Saint-Sever en particulier, au sud du fleuve) et inclut également l’Île Lacroix. La vallée est très vallonnée au nord de Rouen qui est dominée par le plateau où se situent de nombreuses villes satellites, tout comme autour de toute la cité, formant l’agglomération.
La Seine représente 179 ha de la superficie de la commune. Il y a 306 ha d’espaces verts, 210 km de voies dont 16 km de pistes cyclables et 8 km de rues piétonnes dont l’entrée est souvent réglementée par des bornes escamotables.
Pour faciliter les liaisons entre la rive droite et la rive gauche de la Seine, il y a 6 franchissements par des ponts (dont le pont Gustave-Flaubert qui est à ce jour le plus grand pont levant du monde).
Tous les ponts entre Rouen (pont de Normandie, pont de Tancarville, pont de Brotonne) et la mer peuvent laisser passer des navires de fort tonnage.
Les premiers ponts remontent au IXe siècle. Ils furent reconstruits plusieurs fois, particulièrement après les dynamitages et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il existait avant guerre un pont transbordeur.
Rouen est la première ville où les ponts empêchent ces navires de remonter la Seine plus haut. Ils permettent cependant le passage des caboteurs fluviomaritimes qui desservent les ports de Limay et de Gennevilliers.
Ces ponts sont, de l’aval vers l’amont :
Pont Gustave-Flaubert (mis en service septembre 2008), pont levant ;
Pont Guillaume-le-Conquérant ;
Pont Jeanne-d’Arc ;
Pont Boieldieu ;
Pont Pierre-Corneille, passe sur l’île Lacroix ;
Pont Mathilde, passe au-dessus de l’île Lacroix ;
Viaduc d'Eauplet, dit Pont aux Anglais, au-dessus de l’île Lacroix.
Depuis 1989, Rouen organise un rassemblement mondial réunissant les plus grands voiliers, vieux gréements et autres navires de guerre. La dernière manifestation de ce rassemblement, appelé l'Armada 2008, a eu lieu du 5 au 14 juillet 2008.
Le réseau de transports en commun est géré par la TCAR (Transports en Commun de l'Agglo. de Rouen) et constitué d’une part d’un réseau armature ayant les mêmes caractéristiques d’exploitation que le Tramway, le TEOR et conçu en correspondance avec ces lignes avec création de centres d’échanges, et d’autre part d’un réseau urbain et d’un réseau suburbain complémentaires. Il comprend 25 lignes de bus régulières, (hors lignes TEOR), 18 lignes de taxis collectifs et 25 lignes à vocation scolaire.
Il y a un parking gratuit pour les utilisateurs des transports en commun rouennais au niveau du 1er échangeur de l’A150 au Mont Riboudet, se trouvant au pied du pont Gustave-Flaubert.
Le TEOR (Transport Est-Ouest Rouennais) qui comprend 3 lignes est un bus à haut niveau de service circulant presque intégralement en site propre, séparé du reste du trafic urbain, desservant l’agglomération d’Est en Ouest, soit 8 commues : Rouen, Mont-Saint-Aignan, Notre-Dame-de-Bondeville, Maromme, Déville-lès-Rouen, Bihorel, Canteleu et Darnétal.
Il y a 2 lignes en forme de Y de tramway localement appelées « Métro » inaugurées en 1994 et traversant la ville pour désservir les ville périphériques.
Expression originale rouennaise ; « Boire à tire-la-Rigault », l’histoire de cette expression rouennaise réside dans le fait que l’évêque Eudes Rigaud avait fait fondre une cloche énorme que l’on plaça dans la tour Saint-Romain de la cathédrale de Rouen. On donnait à boire à volonté aux hommes qui faisaient sonner cette cloche, d’où l’expression « boire à tire-la-Rigault ».
L'éclairage de la ville