Ce n'est qu'en 1932 que l'ère des lampes à vapeur de mercure sous haute pression commencera. Cette année, la General Electric Company sera la première à proposer une lampe totalement scellée à vapeur sèche, de 400 watts, destinée à remplacer les sources à incandescence de 1000 watt, très utilisées pour l'éclairage des rues et des industries. Le succès de ces lampes sera fulgurant et, dès 1935, tous les producteurs majeurs de lampes (Siemens, GE, Osram, Philips, etc.) les proposeront à la vente.
Ces premières lampes avaient une pression de vapeur de mercure limitée à une atmosphère du fait que du verre aluminosilicate était employé pour la construction des tubes à arc.
Ce n'est que de 1933 à 1935 que C. Bol, de Philips, et D. Gabor de Siemens inventeront les scellements tungstène-quartz qui permettront l'emploi de lampes à pression de vapeur jusqu'à 80 bars. En pratique celle-ci ne dépassera pas les 15 bars dans les lampes à usage générale.Ces lampes en quartz ont depuis subi de nombreux changements qui ont permis d'accroître leur durée de vie jusqu'à 28 000 heures, bien qu'en pratique cette durée soit souvent dépassée.
Parmi les changements notables, figure l'emploi d'une poudre fluorescente sur la surface interne de l'enveloppe, transformant le rayonnement UV émis par l'arc au mercure en lumière rouge. Cette dernière remplit un vide dans le spectre du mercure, composé principalement de sept raies bleues, vertes et orange, donnant à la peau un aspect cadavérique.
Malgré cette modification, l'IRC faible (Ra50) de ces lampes les réservent principalement pour des applications utilitaires où la qualité de la lumière n'est pas un facteur important. L'IRC peut néanmoins être amélioré par l'utilisation d'une couche de poudre fluorescente plus épaisse, de nature différente ou avec un filtre brun-doré, mais cela se traduit par une baisse notable du rendement de la lampe.